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ECRITURE ET POESIE

13 novembre 2010

Fermeture définitive

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Après une longue réflexion, j’ai pris la décision de fermer ce blog. Il est important de passer à autre chose.

Depuis quelques mois, je me consacre entièrement à la lecture et je souhaite donc créer un blog exclusivement sur ce thème.

C’est pour cela que j’ai ouvert “LA CAVE AUX LIVRES”. ici

Vous y trouverez toutes mes lectures, mes coups de coeur et mes déceptions.

J’espère que ce nouveau rendez-vous vous plaira !!!

 

Ce n’est pas un au revoir c’est un un bonjour, me revoilà.

Retrouvons nous sur “La cave aux livres”……

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11 novembre 2010

TAG DES 15 AUTEURS

En me baladant au gré des différents blogs que j’aime lire, j’ai fait une découverte. Un tag très sympa.
Le principe est très simple. Sans trop de réflexion ( moins de 15 minutes ) il suffit de citer 15 auteurs qui nous ont marqué.

Alors voilà je me prête avec plaisir à ce petit jeu :

  • Stephen King
    Patrick Sénécal
    Graham Masterton
    Clive Barker
    Gudule
    James Ellroy
    Chester Himes
    Raphaël Confiant
    Bernard Werber
    Franck Thilliez
    Emile Zola
    Jules Verne
    Kelley Armstrong
    Tahar Ben Jelloun
    Daniel Picouly

Je ne taggue personne mais n’hésitez pas à le reprendre….

9 novembre 2010

LE DOUZIEME EVANGILE de Jacques Guyonnet

evangileRésumé éditeur :

Mélissa, obsédée sexuelle notoire et reporter vedette du plus grand Zine des États-Unis d'Europe se voit confier par sa rédactrice en chef une mission super-dangereuse : remonter le temps avant  Evène (Avant les Événements) et découvrir "Ce que les femmes préfèrent". Elle y parviendra avec l'aide de Dieu (que la traque théologique des Américains a fait chuter dans le contingent) qu'elle tentera de séduire et de Des Ombres, un compositeur aussi énigmatique que romantique qui, sans le savoir, est à l'origine de l'Univers. Le joueur masqué (Dieu ou l'auteur) joue avec Mélissa comme avec une balle de flipper. Elle est envoyée dans le New York des années 60 et déjoue les avances d'un certain Salman Rushdie, participe à la plus grande rave lesbienne de Californie où elle baise un requin, se trouve à Wall Street chez l'infâme Fuld aux débuts de la crise, est enlevée par la terrible nazie Hannelore et sera torturée dans une île grecque par les Bitenberg, maîtres du monde. Elle passe également en Allemagne, à Stuttgart, là où un apprenti sorcier joue avec les pouvoirs de la musique. Au final, on descendra le Ruban O' (le Temps) de quelque quinze milliards d'années pour assister à la formation de la soupe primitive et des lois qui vont la régir pour nous donner naissance. Une occasion unique pour Mélissa de modifier le futur… et de revenir régler ses comptes.




Mon avis :

Lorsque Blog-o-Book a proposé ce livre en partenariat, j’ai tout de suite été attirée par sa couverture. J’ai donc lu le résumé, car contrairement à d’autres choses, je ne m’arrête pas à la première impression.
L’histoire m’a l’air excentrique, loufoque, à la limite du carrément dérangé, mais pourquoi pas ! L’originalité peut étonner agréablement.
Ca n’ a malheureusement pas été le cas. J’ai abandonné la lecture à la moitié car j’ai complètement été largué dès le début. Le style de Jacques Guyonnet est très spécial. A chaque page, ou presque, une multitude de notes parasite le peu d’histoire qui peut être comprise. Mélissa est personnage bien complexe, trop même et ses aventures ne sont pas très claires. Quand aux autres personnages ont ne sait pas vraiment ce qu’ils font là.
En fait je n’ai pas retrouvé l’originalité suscitée dans le résumé.
Par contre je dois avouer que certains jeux de mots et mots inventés par l’auteur m’ont bien amusée.
Je n’en dirais donc pas plus car j’ai rien compris et que je ne veux pas gâcher le plaisir d’un lecteur plus initié que moi à ce genre de lecture.

Je remercie quand même l’équipe de  partenariat_bob   et les éditions La Margelle pour ce partenariat.

6 novembre 2010

LA FACE CACHEE DU VIN



Couverture-LFCDVLe vin est un produit vivant. Il est l’expression d’un terroir et le reflet du travail des vignerons. Pourtant, en à peine cinquante ans, il a quitté le domaine du vivant pour devenir un produit industriel : aseptisé, stable dès sa mise en bouteille et consommable immédiatement. Dans les rayons des hypermarchés, stocké à la verticale, le vin ne craint plus ni la chaleur, ni la lumière.
La chimie a fait des miracles pour répondre aux besoins de sociétés commerciales souhaitant un produit stable et uniforme. Seul le marketing compte. Et c’est bien là le paradoxe : tandis que l’on a essayé de créer une dynamique qualitative par le biais des AOC, l’industrie alimentaire s’est engouffrée dans les failles du système, l’étiquette prenant le dessus sur le vin, et le contenant sur le contenu.
Pourtant, tous les vignerons n’ont pas cédé à cette facilité. Et on assiste aujourd’hui au renouveau de certains petits vignobles et de vins de table aux qualités et aux spécificités étonnantes. Ce sont eux que La Face cachée du vin souhaite vous faire découvrir… pour le plaisir.

Ce que j'en pense:

Ce livre écrit par des passionnés du vin est intéressant pour les néophytes et amateurs de ce breuvage millénaire que nous sommes, mais en finalité, il me laisse très perplexe.
En effet, les nombreuses explications et conseils apportés ici sont au détriment de la clarté et de la compréhension du sujet. On lève un voile sur certaines pratiques notamment d'ajout de substances et de méthodes commerciales peu honnêtes et nuisibles mais on recouvre aussitôt cet instant magique par des oui mais, on s'y perd...
On nous parle de marketing et de collusions publicitaires sans trop s'y aventurer et on finit par se demander si ce qui est critiqué dans cet ouvrage ne fait pas aussi le jeu des rédacteurs.
En effet, les journalistes et critiques que ce soit dans le domaine littéraire, sur les sites spécialisés ou les blogs d'amateurs se fourvoient souvent afin d'obtenir certains cadeaux et de s'emparer du pouvoir de décider de l'avenir d'un producteur et de son travail.
Je crois vraiment que tout cela est une affaire de gout personnel et que celui-ci ne se discute pas...
Enfin, on nous donne quelques bonnes adresses pendant 30 pages sur un livre qui en compte 182...
Il me semble, en effet, qu'il s'agit là d'un livre découvrant certains aspects opaques de la production et du marketing du vin mais il n'est ni révolutionnaire ni majeur concernant le sujet.

A lire sans plus...

Merci à BLOG-O-BOOK et aux EDITIONS FRANCOIS BOURIN pour ce partenariat.

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30 octobre 2010

HAPPY HALLOWEEN

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30 octobre 2010

HORREUR SYMPATHIQUE de C. Baudelaire

De ce ciel bizarre et livide,
Tourmenté comme ton destin,
Quels pensers dans ton âme vide
Descendent ? Réponds, libertin.

- Insatiablement avide
De l'obscur et de l'incertain,
Je ne geindrai pas comme Ovide
Chassé du paradis latin.

Cieux déchirés comme des grèves,
En vous se mire mon orgueil,
Vos vastes nuages en deuil

Sont les corbillards de mes rêves,
Et vos lueurs sont le reflet
De l'Enfer où mon coeur se plaît.

Charles Baudelaire (1821-1867), extrait du recueil “Les fleurs du mal”.

29 octobre 2010

QUE LIRE EN NOVEMBRE ?

Deuxième rendez-vous de cette nouvelle rubrique.

Pour le mois de novembre, qui risque d’être très frisquet, qu’allons nous lire au coin du feu ?

- Gallimard *folio* :

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Les livres ont un visage, Jérôme Garcin

Le premier écrivain que, derrière une porte vitrée, il a vu au travail, c'était son père. Depuis, Jérôme Garcin n'en finit pas de s'introduire chez les auteurs qu'il aime et qui lui ouvrent leur maison comme on ouvre un livre, pour quelques confidences et de nombreux souvenirs. Au programme de ce voyage littéraire par mots et par vaux, plusieurs étapes : la terrasse angevine de Julien Gracq, la lande bretonne chère à Jean-Marie Gustave Le Clézio, le Paris rive droite de François Nourissier, le Paris rive gauche de Sempé... Sans oublier de partir à l'étranger : à Londres chez Julian Barnes dans l'attente de deux mystérieuses oies, à Francfort-sur-le-Main pour guetter les écureuils avec Gabrielle Wittkop... Jérôme Garcin poursuit un étonnant périple littéraire. En avion, en voiture, à pied, et parfois même à cheval.


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Composition française, Mona Ozouf :

La France a toujours vécu d'une tension entre l'esprit national et le génie des pays qui la composent, entre l'universel et le particulier. Mona Ozouf se souvient l'avoir ressentie et intériorisée au cours d'une enfance bretonne. Dans un territoire exigu et clos, entre école, église et maison, il fallait vivre avec trois lots de croyances disparates, souvent antagonistes. À la maison, tout parlait de l'appartenance à la Bretagne. L'école, elle, au nom de l'universelle patrie des droits de l'homme, professait l'indifférence aux identités locales. Quant à l'église, la foi qu'elle enseignait contredisait celle de l'école comme celle de la maison.
. En faisant revivre ces croyances désaccordées, Mona Ozouf retrouve des questions qui n'ont rien perdu de leur acuité. Pourquoi la France s'est-elle montrée aussi rétive à accepter une pluralité toujours ressentie comme une menace ? Faut-il nécessairement opposer un républicanisme passionnément attaché à l'universel et des particularismes invariablement jugés rétrogrades ? À quelles conditions combiner les attachements particuliers et l'exigence de l'universel ? En d'autres termes, comment vivre heureusement la « composition française »

- Oh ! Editions :

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Théodore Boone, John Grisham

Theodore Boone a toujours rêvé de devenir avocat. À treize ans, il est d’ailleurs le conseiller juridique gratuit de ses camarades et même de ses professeurs ! C’est ainsi qu’il recueille bien malgré lui des éléments accablants dans le plus important procès pénal que sa ville ait connu, celui d’un notable jugé pour l’assassinat de sa femme. Theo, qui a juré le secret, ne peut ni parler ni laisser acquitter un meurtrier de sang-froid…

Avec Theodore Boone, enfant et justicier, John Grisham, maître incontesté du thriller judiciaire, auteur de best-sellers mondiaux tels que La Firme ou L’Affaire Pélican, entraîne une nouvelle génération de lecteurs dans une intrigue admirablement ficelée.

« Une plongée rocambolesque, pleine de dangers et de rebondissements dans le système judiciaire. Vous seriez déclarés coupable de ne pas dévorer le premier roman pour ados du maître du thriller juridique. »

- Pocket :

9782266204095

Le jardin des secrets, Kate Morton

Trois générations de femmes au coeur du labyrinthe...
1913. Sur un bateau en partance pour l'Australie se trouve une petite fille de quatre ans, seule et terrorisée. Le navire lève l'ancre et elle se retrouve à Brisbane. Si le secret de son débarquement est religieusement gardé par ses parents adoptifs, ceux-ci décident, le jour de ses 21 ans, de révéler à Nell les circonstances étranges de son arrivée dans la famille. Les questions se bousculent : qui est-elle ? D'où viennent ses souvenirs ? Que représente le livre trouvé dans sa petite valise, seule relique d'un passé perdu ? Bouleversée, ce n'est que des années plus tard qu'elle entreprend le voyage vers ses origines. Une quête difficile pour lever le voile sur près d'un siècle d'histoire familiale...



9782266186155

L’année Brouillard, Michelle Richmond

La disparition d'un enfant, l'obstination d'une femme, la mémoire en question...
Un froid matin brumeux sur Ocean Beach à San Francisco. Emma sautille sur le sable. Abby surveille la fillette de son compagnon qui court devant elle. Elle détourne un instant le regard, son oeil de photographe professionnelle a repéré quelque chose... Lorsque Abby se retourne à nouveau, la fillette a disparu.
Noyée ? Enlevée ? Perdue ? En l'absence de demande de rançon et faute d'indices matériels, la police clôt l'enquête. Jake, le père, s'enferme dans le chagrin et s'éloigne d'Abby. Elle seule continue de croire qu'Emma est vivante. Sa quête de l'enfant sera sa rédemption.
Se rappeler, à tout prix : la plage, la vague, le parking, le van, le phoque échoué. Torturant sa mémoire, Emma traque l'indice majeur, l'instant fatal, la première minute de l'année brouillard...



-
Sonatine :

artoff77Verdict, Justin Peacock

Joel Deveraux est à l’orée d’une brillante carrière dans un cabinet réputé d’avocats d’affaires new-yorkais. Mais celle-ci est brisée net par une sinistre histoire de drogue, et Joel se retrouve du jour au lendemain avocat commis d’office dans de minables affaires de délinquance.
Vient enfin le jour où il est affecté à une affaire plus importante, aux côtés d’une autre avocate, Myra Goldstein. Lors d’un procès passionnant, aux rebondissements multiples, Joel va vite comprendre qu’en matière criminelle la culpabilité ou l’innocence d’un prévenu importe moins que la force de persuasion de son avocat. Et que le verdict dépend bien souvent de celui qui aura su raconter l’histoire la plus convaincante.

Servi par une écriture magnifique, Justin Peacock, salué par une critique unanime, se hisse d’emblée à la hauteur des grands maîtres du genre. Sa connaissance parfaite du milieu judiciaire américain et de ses dérives donne à cet ouvrage, fourmillant de détails sur les procédures et la vie quotidienne des avocats de son pays, un aspect brut et quasi documentaire qui le rend plus terrifiant encore.

Bonne lecture à tous…

27 octobre 2010

MAGIE DE PACOTILLE de Kelley Armstrong


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Femmes de l’autremonde tome 3 :

Paige Winterbourne est une sorcière, mais ça ne se voit pas : elle ne remue pas le nez quand elle jette des sorts, par exemple. C'est une jeune femme normale de vingt-trois ans, qui travaille trop, s'inquiète de son poids, et se demande quand elle va se trouver un mec bien. A ceci près qu'elle a adopté une adolescente, Savannah... dont la mère pratiquait la magie noire, et qui est poursuivie par une démone et une Cabale de mages très puissants ! Mais à part ça, Paige mène une vie tout à fait ordinaire. Du moins, jusqu'à ce que ses voisins découvrent sa vraie nature et que l'enfer se déchaine...







Récapitulatif du tome 1 et 2 :

Tome 1 : Morsure

Elena Michaels est un loup-garou et la seule femelle de son espèce. Voilà qui n'est déjà pas banal. Mais en plus. elle fait tout ce qu'elle peut pour être normale. Elle voudrait une vie ordinaire, sans ses désirs inhumains, sa sauvagerie, sa faim et ses instincts de chasseuse. Mais la Meute fait appel à elle, Enfreignant les lois du clan. des déviants menacent de dévoiler leur existence. Elena obtempère, car la loyauté du sang ne se discute pas. Et au cours de son combat. elle découvrira sa vraie nature...

Tome 2 : Capture

Elena Michaels est une femme recherchée. Elle n'a pourtant rien fait de mal. Enfin, pas récemment. Mais il y a dix ans, son amant l'a changée en loup-garou. La seule femme loup-garou au monde, en vérité. Et aujourd'hui, alors qu'elle parvient enfin à l'accepter, un groupe de scientifiques apprend son existence. Ils la pourchassent et elle s'apprête à foncer droit dans leur piège. Mais c'est sans compter sur sa famille adoptive, la Meute, qui ne reculera devant rien pour la retrouver. Et sans compter non plus sur Elena elle-même, ce qui est une grossière erreur...


Mon avis :

Excellent, excellent, excellent.
Comme pour “Morsure” et “Capture”, j’ai été aspirée dans l’histoire. Après les aventures d’Elena, une femme loup-garou, dans “Magie de pacotille” nous suivons les déboires de Paige, une sorcière que l’on a découvert dans le tome 2. 
Ayant sauvé Savannah, une jeune sorcière qui a été enlevé par une semi-démone, elle essaie de lui apporter calme et sécurité. Mais lorsqu’on est un être surhumain, il faut toujours s’attendre à des difficultés, et elles ne tardent pas. Une cabale ( groupe de mages très puissant) veut récupérer la petite  Savannah. Abandonnée par les autres sorcières de son convent, elle devra seule protéger l’enfant. Mais un jeune mage rebelle va lui prêter secours.
Voilà un moment de plaisir à l’état pur.
L’histoire n’est pas dans l’originalité, ni dans la multiplicité des actions, mais dans la personnalité des différents personnages. On les aime, on les déteste, on ne les comprend pas, on ne les comprend plus. Ils nous étonnent, ils nous surprennent mais invariablement ils nous emmènent dans leurs sillages.
Dès les premières pages, Paige et Savannah deviennent notre principale source d’intérêt. On ne referme pas le livre avant de savoir si tout va bien pour elles. On devient un personnage invisible de leur histoire. On se surprend à vouloir leurs crier “ Attention !” ou “ Courez !” et d’autres phrases du même genre. On veut être actif et non spectateur.
Accro à ces femmes de l’autremonde, j’ai juste hâte de lire les tomes suivants, et j’espère découvrir encore d’autres personnages intéressants.

 

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Elles en parlent aussi : Galléane, Mademoiselle pointillés, Karine


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24 octobre 2010

CENTAURE de Valéry Meynadier


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Résumé éditeur :

Rarement texte évoque avec autant de force la violence inouïe que peut subir une femme, des femmes. Rarement évocation du viol et de la prostitution fut aussi douloureusement, aussi intimement écrite et pourtant
renvoyant sans cesse à des faits réels. À force d’écrire, le réel nous prend en otage. Nous ne serons jamais quittes du réel ; il dépassera toujours la fiction... écrivait un jour Valéry Meynadier. Elle reste fidèle à cette idée dans ce roman-document.

Un style d’une folle audace pour dire ce qui fut, ce qui transperce le temps, revient en boomerang dans l’Aujourd’hui pour raconter la vie de Centaure ; Centaure l’intraitable femme-sœur qui n’oublie ni ses
blessures, ni ses colères, ni ses révoltes. Centaure, l’indépassable symbole de la déchirure de l’être, de la meurtrissure des corps. Centaure, foudroyante
de beauté et de refus interpelle nos tranquillités et nos oublis. Ce texte est d’une extrême densité et peut se permettre une écriture baroque, lyrique qui métamorphose notre univers le plus proche comme le plus lointain.

Mon avis :

Centaure,  nom qui évoque la force, la colère, la dureté. Centaure,  symbole d’une femme blessée, meurtrie dans sa chair et dans son âme. Tel est l’effet que produit ce titre qui donne le ton d’un livre profond sur la condition d’infériorité des femmes, les abus qu’elles subissent au nom d’une gente masculine sans scrupule.
Centaure est née des entrailles d’une jeune femme violentée et violée par plusieurs hommes : Anne-Marie. De son âme brisée par la violence de l’agression, elle se forge une alliée faite de colère et de vengeance, une autre qu’elle, une femme qui trouvera les réponses à sa question : POURQUOI ? 
Le seul homme qui pouvait encore la sauver du chaos l’a trahie. Son frère Mathieu ne la comprend pas, pire, il minimise ce crime en expliquant que beaucoup de femmes se font violer ou battre et que ça n’empêche pas la planète de tourner. Elle ne doit donc rien dire et recommencer sa vie.
Anne-Marie, du fond de sa vie en ruine, va suivre Centaure dans une quête désespérée. Elle rejoins l’Allemagne pour se prostituer. Ces femmes qui vendent le corps pour de l’argent ont peut-être les réponses qui l’aideront à rebâtir sa vie.
On ne peut pas dire qu’on aime ce livre, mais on ne reste pas indifférent au sujet qu’il traite : Le viol, la violence subie par les femmes du monde entier. Valéry Meynadier réussit à interpeler le lecteur sur cette monstrueuse  injustice. Par des phrases chocs, des mots souvent crus, elle montre du doigt une société qui les sacrifie encore. Elles subissent dans l’indifférence la brutalité des hommes.
Elle emploie aussi beaucoup de métaphores pour nous impliquer dans l’esprit meurtri d’Anne-Marie. C’est elle qui dès le premier chapitre nous raconte l’histoire de Centaure et non la sienne.
Certains passages sont un peu confus, il faut les lire vraiment au calme ou les relire pour les comprendre, mais cela ajoute à l’ambiance chaotique de ce drame.

Valéry Meynadier nous offre un roman mêlant fiction et réalité d’une profondeur extrême.  Le personnage de Centaure nous emmène dans les tréfonds obscurs d’une âme en perdition. La violence des mots nous heurtent avec force et en refermant ce livre on ne peut fermer les yeux sur toutes ces femmes qui souffrent et meurent dans l’ignorance et l’indifférence.

Je remercie partenariat bob et Chèvre feuille étoilée Editions pour ce partenariat.

Découvrez aussi les avis de : Delcifaro,

 

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16 octobre 2010

CONCOURS “L’HOMME QUI REVAIT”

 

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Livraddict et L’AUTRE Editions proposent un grand concours d’écriture sur le thème policier.
Le gagnant aura la chance de voir sa nouvelle publiée en seconde partie du prochain roman de John Marcus “ L’homme qui rêvait”.

Si vous êtes intéressé(e) par ce concours, rendez-vous sur Livraddict, pour connaître les conditions de participation.

Vous avez jusqu’au 12 décembre ( date limite des réceptions des nouvelles ) pour faire chauffer vos claviers !

Et n’hésitez surtout pas à faire circuler l’information, un talent est peut-être tout près…

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